Un Espiègle Au Service

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Nous disons quelquefois qu`une image vaut mille mots, mais peut-être qu`une image accompagnée de quelques centaines de mots peuvent donner une meilleure compréhension. Les bons mots, avec une image comme référence, peuvent souvent donner une meilleure perception dans un contexte que seulement l`un ou l`autre.
 
Gaston Barsalo, l`homme près de la machine à boules Gottlieb "Slick Chick" de l`année 1963 (dont la porte à monnaie était sur le point de recevoir une couche fraîche de peinture) était apparemment un gentilhomme.
 
 
En fait, un peu trop compatissant pour les pressions subies en dirigeant un département de service de huit à dix techniciens, quelquefois indisciplinés. Il avait apparemment été promu chef de service surtout à cause de ses nombreuses années de service chez Laniel. On m`a dit que les techniciens abusaient souvent de sa bonté en arrivant en retard au travail ou en profitant de faire des commissions personnelles lors des appels de service. Gaston fut éventuellement remplacé, en 1973, par Jean Robillard qui est demeuré à la tête du département jusqu`en 1994. J`ai eu une longue conversation avec Jean au sujet de cette photo et, comme prévu, une flotte de souvenirs a refait surface.
 
Jean avait le fou rire en racontant des anecdotes à propos de l`espiègle accroupi devant le juke-box Rock-O-La Grand Prix, Aimé Scott. Jean se souvient qu`il était un bon technicien, mais avec une forte tendance à semer la pagaille dans la place. C`était encore pire quand il faisait équipe avec Michel Laplante, un autre technicien qui aurait fait n`importe quoi pour rire de quelqu`un, incluant ses patrons. Cliquez ici pour voir un vidéo de Jean-Robillard. 

Apparemment, une des cibles préférées d`Aimé était Léo Labrecque (à droite sur la photo). Avant que Léo arrive au travail, Aimé avait pris l`habitude de placer un brin de fil de cuivre entre les deux pôles d`une sortie électrique sur l`établi de Léo. Ainsi Léo, insouciant du danger, mettait du courant sur son établi avec une main, en tenant possiblement un café chaud dans l`autre, le fusible fondant. Léo sursautait, pendant que le brin de fil que son compagnon de travail avait placé entre les pôles brûlait, ne laissant que peu ou pas de trace d`un mauvais tour. Juste un autre fusible brûlé. Après quelques matins de ce "problème électrique" récurrent, Gaston, le gérant de service, a finalement ordonné à Léo d`installer un coupe-circuit sur son banc de travail pour mettre un terme au coût du fusible quotidien qu`il occasionnait. Même un type accommodant comme Gaston Barsalo en avait assez.
 
Apparemment, le commis du département d`expédition et réception en ce temps-là, John Temchuck, (absent sur la photo) n`était pas épargné. Un ukranien, fort en caractère, avec l`ardeur qu`il mettait au travail était nécessairement un homme ordonné at organisé avec des habitudes régulières. Quelqu`un avec des routines attirait l`attention d`Aimé, c`était une proie facile. Ainsi, à la fin de la journée de travail, quand John allait enlever ses vêtements de travail dans la salle d`eau au fond du département de service, j`emploie ce terme particulier pour toilettes, parce qu`Aimé lançais une chaudière d`eau sous la porte quand John avait retiré ses chaussures de travail et était sur le point de mettre ses chaussures de marche. Ça devient très compréhensible qu`un monsieur Temchuck âgé pourchassait alors Aimé autour de l`atelier avec une patte de machine à boules comme arme, courant avec ses bas trempés dans les pieds jusqu`à ce qu`il manque de souffle et soit éventuellement obligé de se calmer.

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Gaston Barsalo, l`homme près de la machine à boules Gottlieb "Slick Chick" de l`année 1963 (dont la porte à monnaie était sur le point de recevoir une couche fraîche de peinture) était apparemment un gentilhomme.
 
 
En fait, un peu trop compatissant pour les pressions subies en dirigeant un département de service de huit à dix techniciens, quelquefois indisciplinés. Il avait apparemment été promu chef de service surtout à cause de ses nombreuses années de service chez Laniel. On m`a dit que les techniciens abusaient souvent de sa bonté en arrivant en retard au travail ou en profitant de faire des commissions personnelles lors des appels de service. Gaston fut éventuellement remplacé, en 1973, par Jean Robillard qui est demeuré à la tête du département jusqu`en 1994. J`ai eu une longue conversation avec Jean au sujet de cette photo et, comme prévu, une flotte de souvenirs a refait surface.
 
Jean avait le fou rire en racontant des anecdotes à propos de l`espiègle accroupi devant le juke-box Rock-O-La Grand Prix, Aimé Scott. Jean se souvient qu`il était un bon technicien, mais avec une forte tendance à semer la pagaille dans la place. C`était encore pire quand il faisait équipe avec Michel Laplante, un autre technicien qui aurait fait n`importe quoi pour rire de quelqu`un, incluant ses patrons. Cliquez ici pour voir un vidéo de Jean-Robillard. 

Apparemment, une des cibles préférées d`Aimé était Léo Labrecque (à droite sur la photo). Avant que Léo arrive au travail, Aimé avait pris l`habitude de placer un brin de fil de cuivre entre les deux pôles d`une sortie électrique sur l`établi de Léo. Ainsi Léo, insouciant du danger, mettait du courant sur son établi avec une main, en tenant possiblement un café chaud dans l`autre, le fusible fondant. Léo sursautait, pendant que le brin de fil que son compagnon de travail avait placé entre les pôles brûlait, ne laissant que peu ou pas de trace d`un mauvais tour. Juste un autre fusible brûlé. Après quelques matins de ce "problème électrique" récurrent, Gaston, le gérant de service, a finalement ordonné à Léo d`installer un coupe-circuit sur son banc de travail pour mettre un terme au coût du fusible quotidien qu`il occasionnait. Même un type accommodant comme Gaston Barsalo en avait assez.
 
Apparemment, le commis du département d`expédition et réception en ce temps-là, John Temchuck, (absent sur la photo) n`était pas épargné. Un ukranien, fort en caractère, avec l`ardeur qu`il mettait au travail était nécessairement un homme ordonné at organisé avec des habitudes régulières. Quelqu`un avec des routines attirait l`attention d`Aimé, c`était une proie facile. Ainsi, à la fin de la journée de travail, quand John allait enlever ses vêtements de travail dans la salle d`eau au fond du département de service, j`emploie ce terme particulier pour toilettes, parce qu`Aimé lançais une chaudière d`eau sous la porte quand John avait retiré ses chaussures de travail et était sur le point de mettre ses chaussures de marche. Ça devient très compréhensible qu`un monsieur Temchuck âgé pourchassait alors Aimé autour de l`atelier avec une patte de machine à boules comme arme, courant avec ses bas trempés dans les pieds jusqu`à ce qu`il manque de souffle et soit éventuellement obligé de se calmer.

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