UN JOURNAL DE REPARATIONS PLUS OU MOINS PHILOSOPHIQUE - EPISODE # 9 - TRIPLE STRIKE

UN JOURNAL DE REPARATIONS PLUS OU MOINS PHILOSOPHIQUE  -  EPISODE # 9  -  TRIPLE STRIKE
WLL Triple Strike.png

DATE DE L'HISTOIRE - Décembre 2013 / LIEU - Longueuil, Québec

J'ai dû reporter mon appel de service ce soir, mais je ressens toujours un besoin belliqueux d'écrire. Je vous le dit, ça fait peur de ne pas pouvoir se taire, même quand je suis épuisé et vidé.

Je devais me rendre dans une résidence pour personnes âgées à Longueuil après le travail ce soir afin de régler un problème d'éjection de balle sur une machines à boules qui possède son propre espace dédié dans une salle de jeux commune au dernier étage de ce genre d'endroit de haut gamme. Je suis déjà allé une fois auparavant lorsque les pouvoirs administratifs de ce dernier "lieu de rencontre" des baby-boomers vieillissants voulaient un flipper plus ancien, mais propre et nostalgique, installé dans l'une de leurs grosses résidences qui resemblent à des hôtels comme test pour voir s'ils le feraient dans le reste de leurs édifices. Alors, ils m'ont fait appel pour une raison quelconque, je pense qu'ils auraient dû plutôt appeler la « poissonnerie », ce qui correspond mieux au niveau éthique des affaires.

Ce n’est pas un endroit géré par le gouvernement, ce sont de grandes machines privées qui misent sur l’inévitable jackpot démographique imminent de personnes ayant plus d’argent que ce dont elles ont besoin, vieillissant et vivant plus longtemps que la moyenne des personnes âgées au  revenues plus faible. Dans les années 70 et 80, les baby-boomers à l'esprit d'affaires ont eu la chance d'arnaquer la ou les générations qui les ont suivis, et un bon nombre de ces gens les plus impitoyables ont grandement profité de ne pas avoir à penser aux dommages et aux conséquences à long terme résultant de leur des décisions commerciales souvent imprudentes et non réglementées. Alors maintenant qu'il est temps de payer le prix fort, les actionnaires de ces résidences luxueuses vont récupérer la totalité ou la majeure partie de cet argent auprès de ces baby-boomers aussi longtemps qu'ils pourront les maintenir en vie en leur fournissant (lire vendre) des médicaments, des services d'hospitalisation privés. , une vie propre et de l'exercice afin qu'ils puissent maintenir ces humains en vie, et plus important encore, et payant plus longtemps. C'est très agréable de prendre ainsi soin les uns des autres jusqu'au bout, j'usqua la tout fin.

Quoi qu'il en soit, leur salle de jeux est si bien aménagée que j'ai pensé essayer de décrire l'endroit ce soir en fonction de ce dont je me souviens, faisons-le du hall du rez-de-chaussée à la salle de jeux du dernier étage.

SALLE-COMM-PARTY (Large).jpg

La dernière fois que j'ai rendu visite à cette vieille fille (une Williams 1975 "Triple Strike") dans ce qui est vraiment une maison de retraite, aussi luxueuse soit-elle, j'ai eu un sentiment de malaise à propos du client, quel qu'il soit. Je suis habitué à avoir affaire à un être humain dans sa maison, face à face, et non à une société sans nom et sans visage qui gère plusieurs maisons. Et oui, l'endroit avait l'air bien et réconfortant, comme un hôtel quatre étoiles de Las Vegas à quatre heures du matin. Mais je n’avais aucunement l’impression que c’était un endroit où les choses allaient s’améliorer quand il serait temps pour les invités de finalement rentrer chez eux. J'ai traversé les couloirs à la moquette douce et luxuriante alors que je me dirigeais vers l'inévitable bout du couloir où se profilait une grande salle de jeux. Encore une fois, il n’y a absolument rien de bon à vieillir, c’est nul quoi qu’il arrive, et vous ne pouvez rien y faire à part l’accepter et essayer de le faire paisiblement. Et je suppose que c’est ce que ces grandes boites espèrent vendre à ces baby-boomers le plus longtemps possible. OK alors, c'est juste du business, n'est-ce pas ? Inutile de penser à la façon dont le biscuit s'effondra.

Le hall d'entrée avait une immense fontaine et un comptoir de réception, mais aucun casino n'y était rattaché et il n'y avait aucune chance de gagner quoi que ce soit, pas même un "good time". Juste un sentiment de facilité et de tranquillité, ce qui est agréable, je suppose.

L'ascenseur jusqu'au sixième étage était fluide, spacieux et silencieux. En fait, tout était calme jusqu'à ce que j'arrive à la salle de jeux. Inévitablement, il y avait une porte vitrée insonorisée à ouvrir pour accéder à cette grande salle qui abrite d'un côté un air hockey, un bubble hockey, un baby-foot et un billard. Un écran LCD de la taille du mur à l’autre extrémité avec des consoles de jeux Wii et plusieurs commandes soigneusement placées sur des tables basses devant les canapés luxuriants face à l’écran. Puis, à l'autre bout de la salle de jeux, dans une alcôve, se trouvait cette machine à boules qui ressemblait à une relique mécanique, mais entouré de nombreux hommes plus âgés qui parlaient, riaient et jouaient à tour de rôle tout en le poussant de temps en temps de manière beaucoup moins agressive. bien plus que nous (leurs jeunes homologues) lors des soirées de pinballs a travers le pays. Certaines femmes bavardaient sur les canapés, tandis que d'autres jouaient à la Wii avec leurs petits-enfants en visite. Les enfants montraient pour la plupart à leurs grands-parents comment jouer à des jeux vidéo accrochés au mur. J'étais là pour niveler le pin et ajuster un flipper l'année dernière, et ce qui m'est resté à l'esprit, c'est que l'esprit de jeu de ces gens a fait ressortir les enfants en eux (bien que moins bruyants) et c'est quelque chose que je commence aussi à comprendre. J'aime jouer au pinball, ou à la plupart des jeux physiques d'ailleurs. Mais les flippers étant des pièces d’époque, ce qui vous fait vous sentir à nouveau jeune dépendra en grande partie du jeu dont vous vous souvenez et auquel vous avez eu la chance de jouer. Ils restent en quelque sorte des machines à remonter le temps pour beaucoup d’entre nous qui ont encore de l’imagination. Je ne pense pas que ce serait la même chose pour ces messieurs autour de cette pinball de 1975 s'il s'agissait de la dernière Stern ou même de la machine WOZ de Jersey Jack, même avec son thème ancien. La sensation de ces derniers jeux ne date pas de leur époque, où ils étaient pleins de pisse, vinaigre et de foutre. Je ne pense pas qu'une machine plus récente ferait ressortir leur esprit plus jeune comme celle-ci, même quand elle ne fonctionne pas correctement.

En conclusion, j'aimerais partager un message que j'ai reçu d'un lecteur, et je pense qu'il couvre à peu près les réactions récentes à ce fil et aux autres commentaires que j'ai reçus.

"Désolé de vous déranger avec une question aussi idiote. Mais vous faites référence dans vos histoires à la "poissonnière". S'agit-il d'une véritable poissonnerie dans laquelle vous travaillez (avec des rangées de poissons sur des palettes de glace)... ou est-ce comme un atelier de réparation ? Je n'arrive pas à comprendre de quoi il s'agit.

J'adore les histoires... les réparations sont soignées... remarquez... je suis un débutant... donc beaucoup de correctifs que je ne comprends pas car je ne connais pas le jargon.

Merci pour le divertissement."


Gardez le sourire, les gars, notre énergie de jeunesse est encore quelque chose à laquelle ont peut s'accrocher pendant un moment. Et je promets d'expliquer l'analogie de la « poissonnerie » quelque part, de temps en temps et éventuellement sur ce blog, à un moment ou à un autre. WTF – Restez à l’écoute et gardez le sourire.

Nice female & a dumb looking fish.jpg
Robert A. Baraké  (R.A.B.)

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J'ai dû reporter mon appel de service ce soir, mais je ressens toujours un besoin belliqueux d'écrire. Je vous le dit, ça fait peur de ne pas pouvoir se taire, même quand je suis épuisé et vidé.

Je devais me rendre dans une résidence pour personnes âgées à Longueuil après le travail ce soir afin de régler un problème d'éjection de balle sur une machines à boules qui possède son propre espace dédié dans une salle de jeux commune au dernier étage de ce genre d'endroit de haut gamme. Je suis déjà allé une fois auparavant lorsque les pouvoirs administratifs de ce dernier "lieu de rencontre" des baby-boomers vieillissants voulaient un flipper plus ancien, mais propre et nostalgique, installé dans l'une de leurs grosses résidences qui resemblent à des hôtels comme test pour voir s'ils le feraient dans le reste de leurs édifices. Alors, ils m'ont fait appel pour une raison quelconque, je pense qu'ils auraient dû plutôt appeler la « poissonnerie », ce qui correspond mieux au niveau éthique des affaires.

Ce n’est pas un endroit géré par le gouvernement, ce sont de grandes machines privées qui misent sur l’inévitable jackpot démographique imminent de personnes ayant plus d’argent que ce dont elles ont besoin, vieillissant et vivant plus longtemps que la moyenne des personnes âgées au  revenues plus faible. Dans les années 70 et 80, les baby-boomers à l'esprit d'affaires ont eu la chance d'arnaquer la ou les générations qui les ont suivis, et un bon nombre de ces gens les plus impitoyables ont grandement profité de ne pas avoir à penser aux dommages et aux conséquences à long terme résultant de leur des décisions commerciales souvent imprudentes et non réglementées. Alors maintenant qu'il est temps de payer le prix fort, les actionnaires de ces résidences luxueuses vont récupérer la totalité ou la majeure partie de cet argent auprès de ces baby-boomers aussi longtemps qu'ils pourront les maintenir en vie en leur fournissant (lire vendre) des médicaments, des services d'hospitalisation privés. , une vie propre et de l'exercice afin qu'ils puissent maintenir ces humains en vie, et plus important encore, et payant plus longtemps. C'est très agréable de prendre ainsi soin les uns des autres jusqu'au bout, j'usqua la tout fin.

Quoi qu'il en soit, leur salle de jeux est si bien aménagée que j'ai pensé essayer de décrire l'endroit ce soir en fonction de ce dont je me souviens, faisons-le du hall du rez-de-chaussée à la salle de jeux du dernier étage.

SALLE-COMM-PARTY (Large).jpg

La dernière fois que j'ai rendu visite à cette vieille fille (une Williams 1975 "Triple Strike") dans ce qui est vraiment une maison de retraite, aussi luxueuse soit-elle, j'ai eu un sentiment de malaise à propos du client, quel qu'il soit. Je suis habitué à avoir affaire à un être humain dans sa maison, face à face, et non à une société sans nom et sans visage qui gère plusieurs maisons. Et oui, l'endroit avait l'air bien et réconfortant, comme un hôtel quatre étoiles de Las Vegas à quatre heures du matin. Mais je n’avais aucunement l’impression que c’était un endroit où les choses allaient s’améliorer quand il serait temps pour les invités de finalement rentrer chez eux. J'ai traversé les couloirs à la moquette douce et luxuriante alors que je me dirigeais vers l'inévitable bout du couloir où se profilait une grande salle de jeux. Encore une fois, il n’y a absolument rien de bon à vieillir, c’est nul quoi qu’il arrive, et vous ne pouvez rien y faire à part l’accepter et essayer de le faire paisiblement. Et je suppose que c’est ce que ces grandes boites espèrent vendre à ces baby-boomers le plus longtemps possible. OK alors, c'est juste du business, n'est-ce pas ? Inutile de penser à la façon dont le biscuit s'effondra.

Le hall d'entrée avait une immense fontaine et un comptoir de réception, mais aucun casino n'y était rattaché et il n'y avait aucune chance de gagner quoi que ce soit, pas même un "good time". Juste un sentiment de facilité et de tranquillité, ce qui est agréable, je suppose.

L'ascenseur jusqu'au sixième étage était fluide, spacieux et silencieux. En fait, tout était calme jusqu'à ce que j'arrive à la salle de jeux. Inévitablement, il y avait une porte vitrée insonorisée à ouvrir pour accéder à cette grande salle qui abrite d'un côté un air hockey, un bubble hockey, un baby-foot et un billard. Un écran LCD de la taille du mur à l’autre extrémité avec des consoles de jeux Wii et plusieurs commandes soigneusement placées sur des tables basses devant les canapés luxuriants face à l’écran. Puis, à l'autre bout de la salle de jeux, dans une alcôve, se trouvait cette machine à boules qui ressemblait à une relique mécanique, mais entouré de nombreux hommes plus âgés qui parlaient, riaient et jouaient à tour de rôle tout en le poussant de temps en temps de manière beaucoup moins agressive. bien plus que nous (leurs jeunes homologues) lors des soirées de pinballs a travers le pays. Certaines femmes bavardaient sur les canapés, tandis que d'autres jouaient à la Wii avec leurs petits-enfants en visite. Les enfants montraient pour la plupart à leurs grands-parents comment jouer à des jeux vidéo accrochés au mur. J'étais là pour niveler le pin et ajuster un flipper l'année dernière, et ce qui m'est resté à l'esprit, c'est que l'esprit de jeu de ces gens a fait ressortir les enfants en eux (bien que moins bruyants) et c'est quelque chose que je commence aussi à comprendre. J'aime jouer au pinball, ou à la plupart des jeux physiques d'ailleurs. Mais les flippers étant des pièces d’époque, ce qui vous fait vous sentir à nouveau jeune dépendra en grande partie du jeu dont vous vous souvenez et auquel vous avez eu la chance de jouer. Ils restent en quelque sorte des machines à remonter le temps pour beaucoup d’entre nous qui ont encore de l’imagination. Je ne pense pas que ce serait la même chose pour ces messieurs autour de cette pinball de 1975 s'il s'agissait de la dernière Stern ou même de la machine WOZ de Jersey Jack, même avec son thème ancien. La sensation de ces derniers jeux ne date pas de leur époque, où ils étaient pleins de pisse, vinaigre et de foutre. Je ne pense pas qu'une machine plus récente ferait ressortir leur esprit plus jeune comme celle-ci, même quand elle ne fonctionne pas correctement.

En conclusion, j'aimerais partager un message que j'ai reçu d'un lecteur, et je pense qu'il couvre à peu près les réactions récentes à ce fil et aux autres commentaires que j'ai reçus.

"Désolé de vous déranger avec une question aussi idiote. Mais vous faites référence dans vos histoires à la "poissonnière". S'agit-il d'une véritable poissonnerie dans laquelle vous travaillez (avec des rangées de poissons sur des palettes de glace)... ou est-ce comme un atelier de réparation ? Je n'arrive pas à comprendre de quoi il s'agit.

J'adore les histoires... les réparations sont soignées... remarquez... je suis un débutant... donc beaucoup de correctifs que je ne comprends pas car je ne connais pas le jargon.

Merci pour le divertissement."


Gardez le sourire, les gars, notre énergie de jeunesse est encore quelque chose à laquelle ont peut s'accrocher pendant un moment. Et je promets d'expliquer l'analogie de la « poissonnerie » quelque part, de temps en temps et éventuellement sur ce blog, à un moment ou à un autre. WTF – Restez à l’écoute et gardez le sourire.

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