Je comprends bien des choses quand il s'agit de machines à boules. Ce sont les gens qui me surprennent maintenant. Certains sont gentils, certains sont stupides et d'autres se sont laissés devenir si ennuyeux en ayant peu ou pas de conséquences sur le monde qui les entoure, - quelle honte. C'est OK, oui, vraiment tout va bien. Que sera sera, et va sûrement être sujet d'une facon ou d'une autre à la force des choses. Par contre, je ne voudrais pas me trouver dans le chemin quand "la force des choses" fera un ajustement majeur. C'est pourquoi je m'entoure de gens qui ce font amis avec le hasard dans ce concert qui est la vie - oui, ce beau hasard terrifiant.

Brûlures d'estomac, foutues brûlures d'estomac. J'espère que quelqu'un a ramasser cette machine à boules et la sauvée d'être juste une table. Je ne pouvais certainement pas l'utiliser comme elle m'a été proposé.

Assez, voici l'histoire -

Cette gentille dame française appelle au bureau et demande à parler à Monsieur Robert Baraké. WTF.

Mon-sie-ur, moi ?, ok, nous allons danser bébé, tu va voir.

«Oui madame, je peux vous aider?

"Ah oui, SVP aidez-moi Mr. Robert ! "

Merde, je me suis dit, déjà avec cette attitude, il faudra que tout ça soit écrit quand j'ai fini de "dealer" avec elle.

Elle avait l'air vide d'esprit mais très gentille. J'ai un faible pour les gens qui ont une douce innocence. Chaque fois que je détecte ce trait chez quelq'un, je souris, car ces caractéristiques sont éphémères et ne vont probablement pas exister longtemps pendant cette époque, notre époque sans grâce. Mais là encore, tous les débuts sont généralement la meilleure partie d'une expérience ou rencontre, après cela, eh bien, les choses deviennent plus souvent moins excitantes et beaucoup lus ordianire.

Elle a commencé par dire qu'elle avait un flipper qu'elle voulait réparer. OK, c'est ce que je fais dans la vie et elle le savait. Elle avait eu mon nom d'un ancien opérateur de Montréal qui a vu des années rempli de beaucoup trop de 25 sous dans leurs milliers de caisses et aussi trop de cabarets enfumés et décadants.

Le truc du commerce de divertissement à pièces de monnaie à Montréal avant que Jean Drapeau et Pax Plante ne mettent le marteau à terre en 1957 était très coloré. Même la loi n'a pas pu arrêté ces "cowboys" d'opérateurs et leur train rempli d'argent liquide dans lequel ils roulaient. Il a fallu des décennies pour que le lasso soit déployé avec un effet substentiel sur les revenus, et leurs gardiens qui roulaient vite et haut. En fait, les "cowboys" ont combattu «la loi» au maximum, ils avaient beaucoup à défendre et de moyens pour y arriver, mais ça c'est une autre histoire.

Alors Madame Rose m'a dit à quel point elle voulait ressusciter cette machine a boules des années 40 à partir de son état actuel. Cette belle machine avait été réduite au statut de table de salon. (Tout comme l'industrie du «divertissement» durant ces derniers temps). La demande de madmae Rose était assez innocente concernant ce jeu pré-flipper du fabricant le plus cow-boy du 20ème siècle, la puissante Bally Manufacturing Corporation. Personne ne dit «un 5 sous de plus» comme Bally avait réussi a faire.

(Insert picture of text from Billboard)

J'étais réticent à accepter le proposition. Mais j'ai continué à écouter et à répondre avec l'espoir qu'elle me raconte toute l'histoire, la vrai histoire. Nous avons discuté de la fabrication et de la recherche de nouvelles pattes pour la machine, afin de remplacer les talons que cette armoire de flipper arborait maintenant, et qui étaient malheureusement surélevés de trois pouces du tapis de son salon. Je lui ai alors demandé où la tête du corps (boitietier) était cachée. Elle a fait une pause pendant un moment et a dit qu'elle pensait que son mari l'avait rangé quelque part dans le sous-sol il y a des plusieurs années lorsqu'il lui a coupé les jambes.

"Ce qui est arrivé ensuite ?" J'ai demandé.

"Il avait arrêté de jouer, a décidé de faire une table de salon à partir de sa machine, et puis il est mort."

J'ai appris que Rose voulait rassembler le corps et la tête, et trouver le Saint Esprit pour la réparer afin de le donner à son fils de trente ans récemment marié, - mais malheureusement, sa nouvelle belle-fille a flattement refusé d'avoir "cette chose" dans sa maison.

Après m'avoir dit cela, Madame Rose a admis en toute confiance qu'elle était très déçue de son fils de ne pas avoir tenu tête à son épouse autoritaire, et de ne pas avoir accepté cette belle machine que son père jouait et appréciait. Je lui ai dit que les temps ont changé une fois de plus, et qu'il n'y aura bientôt plus de continuité si les pères et les fils ne se disent pas ce qui a été aimé si tendrement. Silence total, putain de silence absolu.

Elle m'a alors demandé si je l'achèterais juste pour sauver ce qu'elle pensait être un beau meuble. Elle me l'a proposé à 50 dollars. J'y ai réfléchi pendant une seconde et demi, puis j'ai dit non. Je suis à court de temps comme les nouvelles jambes de cette machine.

Le train continuera à rouler même lorsque les locomotives seront éteintes, ce n'était tout simplement pas à mon tour d'acheter un billet ici et maintenant auprès du projet de Madame Rose.

J'espère que quelqu'un voudra la ramener à son allure majestueuse et également de l'éloigner du sol.



Date de l'histoire: hiver 2013

Je comprends bien des choses quand il s'agit de machines à boules. Ce sont les gens qui me surprennent maintenant. Certains sont gentils, certains sont stupides et d'autres se sont laissés devenir si ennuyeux en ayant peu ou pas de conséquences sur le monde qui les entoure, - quelle honte. C'est OK, oui, vraiment tout va bien. Que sera sera, et va sûrement être sujet d'une facon ou d'une autre à la force des choses. Par contre, je ne voudrais pas me trouver dans le chemin quand "la force des choses" fera un ajustement majeur. C'est pourquoi je m'entoure de gens qui ce font amis avec le hasard dans ce concert qui est la vie - oui, ce beau hasard terrifiant.

Brûlures d'estomac, foutues brûlures d'estomac. J'espère que quelqu'un a ramasser cette machine à boules et la sauvée d'être juste une table. Je ne pouvais certainement pas l'utiliser comme elle m'a été proposé.

Assez, voici l'histoire -

Cette gentille dame française appelle au bureau et demande à parler à Monsieur Robert Baraké. WTF.

Mon-sie-ur, moi ?, ok, nous allons danser bébé, tu va voir.

«Oui madame, je peux vous aider?

"Ah oui, SVP aidez-moi Mr. Robert ! "

Merde, je me suis dit, déjà avec cette attitude, il faudra que tout ça soit écrit quand j'ai fini de "dealer" avec elle.

Elle avait l'air vide d'esprit mais très gentille. J'ai un faible pour les gens qui ont une douce innocence. Chaque fois que je détecte ce trait chez quelq'un, je souris, car ces caractéristiques sont éphémères et ne vont probablement pas exister longtemps pendant cette époque, notre époque sans grâce. Mais là encore, tous les débuts sont généralement la meilleure partie d'une expérience ou rencontre, après cela, eh bien, les choses deviennent plus souvent moins excitantes et beaucoup lus ordianire.

Elle a commencé par dire qu'elle avait un flipper qu'elle voulait réparer. OK, c'est ce que je fais dans la vie et elle le savait. Elle avait eu mon nom d'un ancien opérateur de Montréal qui a vu des années rempli de beaucoup trop de 25 sous dans leurs milliers de caisses et aussi trop de cabarets enfumés et décadants.

Le truc du commerce de divertissement à pièces de monnaie à Montréal avant que Jean Drapeau et Pax Plante ne mettent le marteau à terre en 1957 était très coloré. Même la loi n'a pas pu arrêté ces "cowboys" d'opérateurs et leur train rempli d'argent liquide dans lequel ils roulaient. Il a fallu des décennies pour que le lasso soit déployé avec un effet substentiel sur les revenus, et leurs gardiens qui roulaient vite et haut. En fait, les "cowboys" ont combattu «la loi» au maximum, ils avaient beaucoup à défendre et de moyens pour y arriver, mais ça c'est une autre histoire.

Alors Madame Rose m'a dit à quel point elle voulait ressusciter cette machine a boules des années 40 à partir de son état actuel. Cette belle machine avait été réduite au statut de table de salon. (Tout comme l'industrie du «divertissement» durant ces derniers temps). La demande de madmae Rose était assez innocente concernant ce jeu pré-flipper du fabricant le plus cow-boy du 20ème siècle, la puissante Bally Manufacturing Corporation. Personne ne dit «un 5 sous de plus» comme Bally avait réussi a faire.

(Insert picture of text from Billboard)

J'étais réticent à accepter le proposition. Mais j'ai continué à écouter et à répondre avec l'espoir qu'elle me raconte toute l'histoire, la vrai histoire. Nous avons discuté de la fabrication et de la recherche de nouvelles pattes pour la machine, afin de remplacer les talons que cette armoire de flipper arborait maintenant, et qui étaient malheureusement surélevés de trois pouces du tapis de son salon. Je lui ai alors demandé où la tête du corps (boitietier) était cachée. Elle a fait une pause pendant un moment et a dit qu'elle pensait que son mari l'avait rangé quelque part dans le sous-sol il y a des plusieurs années lorsqu'il lui a coupé les jambes.

"Ce qui est arrivé ensuite ?" J'ai demandé.

"Il avait arrêté de jouer, a décidé de faire une table de salon à partir de sa machine, et puis il est mort."

J'ai appris que Rose voulait rassembler le corps et la tête, et trouver le Saint Esprit pour la réparer afin de le donner à son fils de trente ans récemment marié, - mais malheureusement, sa nouvelle belle-fille a flattement refusé d'avoir "cette chose" dans sa maison.

Après m'avoir dit cela, Madame Rose a admis en toute confiance qu'elle était très déçue de son fils de ne pas avoir tenu tête à son épouse autoritaire, et de ne pas avoir accepté cette belle machine que son père jouait et appréciait. Je lui ai dit que les temps ont changé une fois de plus, et qu'il n'y aura bientôt plus de continuité si les pères et les fils ne se disent pas ce qui a été aimé si tendrement. Silence total, putain de silence absolu.

Elle m'a alors demandé si je l'achèterais juste pour sauver ce qu'elle pensait être un beau meuble. Elle me l'a proposé à 50 dollars. J'y ai réfléchi pendant une seconde et demi, puis j'ai dit non. Je suis à court de temps comme les nouvelles jambes de cette machine.

Le train continuera à rouler même lorsque les locomotives seront éteintes, ce n'était tout simplement pas à mon tour d'acheter un billet ici et maintenant auprès du projet de Madame Rose.

J'espère que quelqu'un voudra la ramener à son allure majestueuse et également de l'éloigner du sol.



Date de l'histoire: hiver 2013